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Sales & Marketing Insiders

Le blog de la vente et du marketing BtoB

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Journal de bord d’Alice, marketeuse B2B, au pays du Big Data

Journal de bord d’Alice au pays du Big Data

Alice est marketeuse B2B chez un grand opérateur télécom. Après des résultats en berne en 2015, le Président du groupe a fixé des objectifs très ambitieux pour développer l’activité B2B sur le premier semestre 2016.

Si vous faites désormais partie de nos nombreux visiteurs quotidiens, vous savez que nous publions chaque jour sur notre blog Sales & Marketing Insiders de nombreux articles sur des sujets directement en lien avec l’exercice du métier de commercial et de marketeur. Cette fois-ci, nous avons choisi d’aborder les choses différemment. En effet, le marketeur aime les histoires, le storytelling.

Ainsi, ce blob book, que vous vous apprêtez à télécharger, ne sera pas une compilation des meilleurs articles parus sur ce blog au sujet du Big Data et du Marketing B2B. Non. Cette fois-ci, nous vous invitons à retrouver les 10 épisodes d’un feuilleton que nous avons diffusé récemment et intitulé « Journal de bord d’Alice, Marketeuse B2B au Pays du Big Data ».

L’idée est de vous offrir un éclairage différent sur la question du Big Data et de son exploitation au profit d’une stratégie marketing. En suivant les aventures d’Alice, non seulement vous sourirez (car c’est bien écrit et drôle), mais vous apprendrez également comment mettre en œuvre des solutions fondées sur l’analyse du Big Data pour améliorer le ROI de vos campagnes marketing.

Donc n’hésitez pas, passez de l’autre côté du miroir et rejoignez cette chère Alice dans ses aventures palpitantes… et qui devraient certainement vous rappeler des situations que vous avez-vous-même déjà vécues.

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Episode 1 : Suivez les aventures d’Alice, Marketeuse B2B chez un opérateur télécom

Aïe, aïe, aïe ! Je m’en doutais. 2016 va être une année compliquée! La semaine dernière, nous avons eu droit à la présentation des vœux de notre Président à l’ensemble des collaborateurs du siège de l’entreprise. Il y avait foule dans la salle de conférence. Les équipes marketing, communication, commerciales, support, etc. étaient là au grand complet pour écouter le discours du Président. Tout le monde savait en arrivant que, comme chaque année, la présentation des vœux serait une réunion à double tranchant. Mais, pour ma part, j’étais loin de me douter qu’elle serait aussi aiguisée !

Il y a d’abord eu le côté festif, chacun papotait, une coupe de champagne dans une main et une part de galette dans l’autre. Et c’est une rare occasion de voir autant de personnes du siège, rassemblées dans une ambiance détendue. Enfin, ça, en général, c’est avant le discours du Président. Car, après on bascule vers l’autre versant de la réunion…

Le discours du Président…

Après être monté sur l’estrade, installée un peu à la hâte par les services techniques, le Président a pris place derrière le pupitre. D’un geste calme de la main, il a fait taire le brouhaha et débuté son discours. Quelques plaisanteries et vœux d’usage plus tard, est venu le temps, toujours redouté, de dresser le bilan de l’année écoulée et de fixer les grands objectifs de l’année à venir : « En 2015, notre entreprise a franchi la barre des 3 milliards d’euros de chiffre d’affaires. C’est une réelle satisfaction d’avoir réalisé une telle croissance et d’avoir même dépassé nos objectifs. Et je félicite tous les collaborateurs qui ont participé à ce succès ». Dans la salle, nombre de personnes se sont alors détendues et certaines ont même arboré un sourire. C’est drôle, mais je ne me suis pas senti concernée par cette légère euphorie qui semblait pourtant si communicative. Et la suite du discours du Président m’a donné raison : « Cependant, cette croissance a été essentiellement portée par nos activités BtoC, en France et en Grande-Bretagne. Le démarrage de nos activités BtoB au Royaume-Uni est également très prometteur ». A ce moment-là, en tant que responsable marketing BtoB France, j’ai tout de suite pressenti que 2016, qui débutait à peine, ne serait pas une année comme les autres. Et le Président de poursuivre : « en effet, nos activités BtoB en France n’ont pas connu le développement souhaité en 2015, avec un chiffre d’affaires décevant de 900 millions d’euros. La croissance de nos activités BtoB en France, fera donc l’objet d’un focus particulier pour cette nouvelle année. Avec pour objectif, une croissance de 3% de notre chiffre d’affaires dès le premier semestre 2016, par rapport au premier semestre 2015. Et je compte sur une forte implication des personnes concernées, qui sauront se reconnaître, pour atteindre cet objectif ».
Bingo, c’était moi ! Un frisson a instantanément parcouru mon dos de bas en haut. J’ai eu l’impression que le Président venait de pointer son doigt sur moi et que tout le monde me regardait avec un sourire moqueur. Je venais d’être désignée, chiffres à l’appui, comme le maillon faible de la croissance de l’entreprise.

20 000 !

J’ai fini d’un trait ma coupe de champagne, après avoir failli m’étouffer avec la galette et, sans attendre la fin du discours je suis allé directement aux toilettes. Une fois enfermée, j’ai sorti mon portable de ma poche, j’ai lancé l’application calculatrice et je me suis mise à tapoter fébrilement sur l’écran. Alors 3% de croissance, ça fait… tac… multiplié par…ok = 20 000 ! 20 000 !!! Je dois générer 20 000 leads sur le premier semestre 2016 ! Une fois le moment de stupeur passée, je me rejette sur mon téléphone. Alors, ça fait 20 000… divisé par… ok… = + 20% ! 20% de leads supplémentaires par rapport au deuxième semestre 2015. Une bagatelle. J’ai alors ressenti comme un poids supplémentaire sur les épaules. Pas grand-chose… juste 10% de plus de chaque côté !

On respire !

Après avoir pris une grande respiration, puis une autre, je suis sortie des toilettes, l’air de rien, pour affronter le premier jour du reste de ma vie de marketeuse B2B.
Et ça n’a pas manqué. Le Président venait de finir son discours, le brouhaha avait repris sa place. Je suis tombé nez à nez avec Cyril, notre directeur commercial : « Alors, Alice, il va falloir que tu nous fasses des merveilles au premier semestre ? ». Cyril est toujours un brin goguenard et dès qu’il peut placer mon prénom et « merveilles » dans la même phrase, c’est plus fort que lui ! Mais c’est surtout un proche du Président. Plus qu’un simple collaborateur, il a sa confiance et son oreille. Aussi, peut-être à tort, nous faisons toujours attention à ce que nous lui disons.
Mais là, de toute façon, je ne savais pas quoi lui dire. Alors, j’ai lâché un timide : « Il paraît ! » agrémenté d’un léger rictus (sourire, malgré mes efforts, ça n’a pas été possible) et j’ai continué mon chemin tête baissée. Arrivée à mon bureau, c’est Cécile, la directrice marketing et communication, ma boss, qui en a rajouté une couche : « Bon Alice, tu as entendu le Président ? Il va vraiment falloir s’activer en ce début d’année ». Sans blague ? Je n’ai pas particulièrement l’impression d’avoir été passive l’année dernière. Passons. « Oui Cécile, on va essayer ». « Ah non, Alice, on ne va pas essayer, tu vas réussir ! ».

Oui, mais comment ?

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Episode 2 : Suivez les aventures d’Alice, Marketeuse B2B chez un opérateur télécom

Mauvaise nuit ! Entre insomnies et moments d’assoupissement pendant lesquels un flot continu de feuilles Excel défile sans fin derrière mes paupières. Des lignes, des chiffres, des courbes, des camemberts… et jamais de résultats ! Jusqu’à ce que le réveil me fasse sursauter et me délivre de ce cauchemar… pour me plonger dans un autre, celui de la journée ! Cela fait plusieurs nuits que ce scenario se reproduit inlassablement. « Tu vas réussir ! ».Cette phrase, prononcée par Cécile, ma boss, que j’ai du mal à prendre comme prémonitoire, tourne en boucle dans ma tête. Cela fait bientôt une semaine. Depuis l’annonce des nouveaux objectifs par le Président. Dès le lendemain, Cécile, m’avait appelée dans son bureau. J’aime bien Cécile. C’est elle qui m’a recrutée il y a deux ans. C’est une vraie pro et j’apprends beaucoup à ses côtés. Même si son domaine de prédilection c’est le BtoC, qu’elle chapote le marketing et la communication du Groupe, et que du coup, elle me laisse une (trop ?) grande autonomie sur le BtoB. Ce matin-là, donc, Cécile était très tendue. J’ai tout de suite senti qu’elle prenait sur elle pour ne pas laisser paraître son état, mais il transparaissait, malgré tout, dans son regard, dans ses gestes.

Sous le chapeau d’Alice…

« Bon, Alice, je sors d’une réunion avec le Président. Je ne t’apprends pas qu’il n’est vraiment pas satisfait des résultats BtoB en France, et qu’il me l’a fait très clairement savoir ! Je te passe les détails, mais il va suivre de près les résultats. Donc je veux que tu me remettes un plan d’action pour atteindre les nouveaux objectifs du premier semestre ». Elle laisse un blanc, puis poursuit : « J’ai besoin de toi sur ce coup là. Tu me fais une proposition rapidement ? ». Cécile paraissait très affectée. J’imaginais que sa réunion n’avait pas du être une partie de plaisir. « Oui, je m’en occupe ». J’ai prononcé cette phrase de manière automatique. Avec un ton presque assuré, sûrement pour la rassurer, comme si j’avais déjà la solution en tête. Je m’en occupe ! Oui, mais comment ? Je ne voyais pas bien quelle solution j’allais sortir de mon chapeau pour faire 20 % de leads en plus en 6 mois.
Trois jours après, je remets donc un plan d’action à Cécile. Trois jours – et trois nuits ! – à cogiter dans tous les sens pour accoucher du document qui ne me satisfait pas vraiment et qui doit sauver mon semestre. Pour la faire courte, j’ai repris toutes les actions effectuées durant les six premiers mois 2015 (emailing, présence sur les réseaux sociaux, achat d’espaces publicitaires, présence sur les salons, etc.), et j’ai tout revu à la hausse. Cécile lit attentivement mon plan d’action. Puis elle lève les yeux vers moi : « Tu penses que ça suffira ? ». Heu, comment lui dire que je n’en sais trop rien, mais que je l’espère ? « Je vais tout faire pour ! ». Pas sûr, que ma réponse la rassure. En tout cas, elle me sourit : « Vas-y, fonce ! ». Si j’osais, je lui répondrais : « Dans le mur ? ». Mais je m’abstiens et je me contente d’un « C’est parti ! », moins drôle, mais plus approprié.

Hé, Philippe ! Redescends sur Terre !!!

Nous y voilà ! Bon, sous quels prétextes je vais solliciter ma base ? Est-ce que j’explique aux prospects qu’ils doivent nous confier leur activité télécom, parce que sinon je vais avoir des problèmes ? Et que s’ils ne le font pas pour eux, il faut qu’ils le fassent pour moi, ma famille et mon Président ? Bon, allez, je n’en suis pas (encore) là ! Je vais plutôt voir Aurélie, mon homologue au service Communication. On s’entend bien toutes les deux, on se confie nos petits bonheurs et nos grands malheurs, professionnels et privés. C’est d’ailleurs la seule qui, après le discours du Président, m’a envoyée un texto de soutien : « C pa si grav. Di moi cmt je pe t’aidé ? ». Quand elle me voit entrer dans son bureau, elle me sourit. Je lui raconte mes entrevues avec Cécile. On en plaisante un peu. Mais le cœur n’y est pas vraiment. Elle me dit qu’elle vient de finir, avec Philippe, un ingénieur R&D de chez nous, un livre blanc assez pointu sur la sécurisation des terminaux mobiles dans le secteur de la Défense. « Dis donc, ça concerne surtout les agents secrets ton sujet, et je n’en ai pas des masses dans ma base ». Aurélie me répond « Non, Philippe m’a dit que c’est un sujet qui peut intéresser tout le monde ! ». Ce à quoi, je ne peux m’empêcher de rétorquer, mi-amusée, mi-hyper angoissée : « Intéresser tout le monde ? Dans son monde peut-être, mais il évolue dans un monde parallèle au nôtre Philippe ! ». Ce qui n’était pas faux.

Faute de grives, gavons-les de merles !

Bref, je repars avec mon livre blanc sous le bras. Un peu dépitée. Je me rassure en me disant que la sécurité, c’est quand même un sujet dans l’air du temps. Je passe les jours suivants à déployer l’artillerie lourde. Un peu dans l’urgence, j’achète une base de prospects, que le vendeur me présente comme « hyper ciblée sur le secteur de la Défense », que j’intègre à ma propre base. Je concocte un mailing et une landing page pour expliquer en quoi la sécurisation des terminaux mobiles dans le secteur de la Défense concerne « tout le monde », et qu’on a tous à apprendre de cette expérience. Un véritable exercice de contorsionnisme éditorial ! Et je l’envoie à tous mes contacts pour relayer le livre blanc, je tweete tous azimuts, je poste sur Linkedin, sur Facebook et je place des bannières dans un maximum de médias. Et, surtout, je croise les doigts !

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Episode 3 : Suivez les aventures d’Alice, Marketeuse B2B chez un opérateur télécom

Les jours passent. Et moi, je passe mon temps enfouie sous les tableaux de reporting pour analyser les résultats de mes dernières actions. Espérant sans doute, inconsciemment, qu’en étant aussi bien cachée, sous un tas de feuilles Excel, au milieu de ma campagne, personne ne pourra me trouver ! Il faut dire qu’à première vue, les retours ne sont pas mirobolants, et que spontanément, je n’ai pas super envie qu’on vienne me demander des comptes. Pour un peu, je viendrais bien au bureau en tenue de camouflage… Je ramperais jusqu’à mon bureau en mode furtif… Mais je m’égare.
Les jours passent donc, et tous les matins, la boule au ventre, j’ouvre d’un clic hésitant, mes fichiers de reporting de la veille. Et comment dire ? Si mon avenir professionnel n’en dépendait pas, il y aurait presque de quoi rire devant un tel plantage ! Non seulement mes indicateurs ne décollent pas, mais ils semblent même solidement rivés au sol. Du coup, j’en suis venue à faire cinq constats fondamentaux.

Premier constat : on n’attrape pas des mouches avec du vinaigre !

Quand on dispose d’un contenu qui n’est manifestement pas adapté à nos objectifs, il ne faut pas s’attendre à réaliser une pêche miraculeuse. Bon, c’est sûr, je ne peux pas dire que je ne le savais pas, mais j’avais gardé, tout au fond de moi, une lueur d’espoir. La même, sans doute, que celle qui doit animer les marins qui partent à l’aube poser leurs filets dans un océan sans poissons… Et le soir venu, les lignes de mon tableau Excel, semblables aux mailles des filets de ces marins dépités, ne remontaient que deux pauvres prospects qui se battaient en duel, au bord de l’asphyxie. Pathétique. Merci Philippe ! ***

Deuxième constat : bien mal acquis ne profite jamais !

Le fichier hyper spécialisé sur les acteurs de la Défense, acheté dans la hâte et à prix d’or, ne vaut pas un caillou ! Délivrabilité ridicule, taux de rebonds vertigineux, taux de désabonnement de compétition, bref, sur cette base, tous les voyants sont au rouge.
J’ai même reçu en retour un mail incendiaire d’un Général qui me demandait d’arrêter de lui envoyer des dizaines de mails sur n’importe quel sujet sous peine de poursuites. Bon, apparemment, je n’étais pas la seule à utiliser ce fichier. J’ai finalement dû arrêter en catastrophe de l’utiliser après que notre DSI m’ait fait un mail assassin pour m’informer que nos serveurs allaient être blacklistés, si on continuait à envoyer du spam ! L’humiliation…

Troisième constat : tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se casse…

Notre base de prospection gérée en interne manifeste des signes d’épuisement. Il faut avouer que je ne l’ai pas ménagée ces derniers jours. Entre les mails de pré-annonce, d’annonce, de rappel, de re-rappel, etc. Je vois mes indicateurs fétiches, taux d’ouverture, taux de clic, volume de leads obtenus, etc. chuter inexorablement. J’ai la désagréable sensation qu’au plus je parle à ma base, au moins elle m’écoute. (Tiens, ça me rappelle qu’il faut que j’aille chercher mes enfants chez la nounou ce soir !).

Quatrième constat : on n’échappe pas à son destin !

Retour de la pause déjeuner. J’ai mangé un sandwich, seule. Je n’avais pas envie de parler avec mes collègues, qui sans le vouloir, ne font que remuer le couteau dans la plaie, en me demandant si je m’en sors avec mes objectifs. Peu après, mon arrivée au bureau, Cyril, le directeur commercial, passe la tête par la porte : « Dis, Alice, tu sais que c’est des clients qu’on recrute, pas des stagiaires ! ». D’un air faussement surpris, je lui réponds « Ben, pourquoi tu dis ça ? ». « Parce que la majorité des leads que tu nous envoies ces derniers jours sont des stagiaires. Alors, ils téléchargent TON livre blanc, mais nous, on ne peut rien en tirer ». « Oui, enfin, Cyril, excuse-moi, mais ce n’est pas vraiment MON livre blanc. C’est juste que Philippe venait de le terminer et que j’ai pensé que ça pouvait intéresser nos cibles ! ». Et Cyril de répliquer ironique, avant de quitter le pas de ma porte : « Aaah, c’est la faute de Philippe ! ». Et là, flashback direct sur mon adolescence où mon père me répétait à chaque fois que j’essayais de justifier un retard, une mauvaise note, etc. : « Tu sais Alice, dans la vie, il y a ceux qui ont des résultats et ceux qui ont des excuses ! ». Là, pour le coup, je n’avais ni l’un ni l’autre.

Cinquième constat : quand on touche le fond de la piscine, il ne faut pas creuser !

A la vue de mes résultats, je ne vois vraiment pas comment je vais faire pour atteindre mes objectifs. J’en suis à un point où je n’ose même plus appuyer sur le bouton d’envoi de mes mailings. C’est quand même grave d’en arriver à la sensation d’être un boulet pour ses prospects. A ce moment-là, je ne sais pas trop pourquoi, j’ai repensé à la biographie d’Audrey Hepburn que j’ai lue récemment. Dans sa lettre d’adieu à ses enfants, elle a écrit : « Souviens-toi, si jamais tu as besoin d’une main secourable, tu en trouveras une au bout de chacun de tes bras ». J’ai regardé mes mains d’un air implorant, comme pour leur dire « Faites quelque chose ! ».

A suivre…

Comment va réagir Alice pour essayer d’inverser la tendance ?

 

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Episode 4

Bon, je crois que je peux le dire sans risque de me tromper, c’est la cata ! Le bilan des premières semaines de labourage intensif de mes bases de contacts est largement en dessous des objectifs qui m‘ont été fixés. Rien n’y fait et j’ai l’impression de n’avoir aucune prise sur la situation. Je ne sais plus par quel bout prendre les choses. Au plus je lance d’actions, au moins j’ai de résultats. Du coup, je suis convoquée par Cécile, la directrice marketing, pour « analyser la situation ». Elle aussi doit être en mode panique généralisée, car elle a des comptes à rendre sur mes résultats directement au Président. Et quand je dis que je suis convoquée pour « analyser la situation », je devrais plutôt dire pour me faire passer un savon ! Enfin, j’imagine…

La cérémonie des adieux

A la maison, j’essaie de ne pas parler de mes problèmes du bureau, même si ce n’est pas facile. Histoire de préserver ma petite famille. J’appréhende tellement ma rencontre avec Cécile que j’ai l’impression, ce matin, de devoir me mettre en route pour l’échafaud. Aussi, avant de partir pour le bureau, j’ai embrassé mes deux enfants et mon mari, comme si c’était la dernière fois. J’ai serré fort contre moi ma petite dernière. « Aïe ! Non, mais ça va pas ? Tu me fais mal ! Lâche-moi maintenant ! », a-t-elle crié en me repoussant énergiquement de ses petits bras. Puis, je les ai regardés par la fenêtre de la cuisine, partir tous les trois pour l’école d’un pas léger. Je me suis mise à pleurer. Les reverrai-je un jour ?

Le seuil d’incompétence

Arrivée au bureau, je me dis que j’ai peut-être un peu exagéré tout à l’heure avec ma cérémonie des adieux. Je ne joue quand même pas ma vie dans cette réunion, en tous cas pas personnelle… J’ai beau me répéter que ce n’est qu’une réunion comme les autres, que Cécile n’est pas un bourreau, etc. Rien n’y fait, c’est dans un quart d’heure maintenant et je suis morte de trouille. C’est bien sûr à cause des résultats, mais, en fait, ce qui me touche le plus, c’est que je n’ai aucune solution à proposer et que j’ai l’impression, pour la première fois de ma carrière, d’être incompétente, larguée, dépassée. Qu’est-ce que j’ai raté pour en arriver là ? Comment font les autres pour réussir ? Est-ce que ces foutus objectifs sont irréalistes ? Est-ce que nos solutions ne sont pas attractives ? Des questions, j’en ai à la pelle, pour les réponses…

THE réunion !

« Bonjour Cécile ». « Ah, c’est toi ! ». Ok, Cécile ne prend pas la peine de me dire bonjour. C’est un détail, mais ça n’augure rien de bon pour la suite. « Alors, j’ai reçu ton premier bilan sur les actions menées depuis la mise en place de tes nouveaux objectifs, c’est catastrophique. Comment veux-tu que je présente ça au Président ? ». Woaw, ça débute fort ! « Tu peux m’expliquer ce qui se passe ? ». Comment lui dire non, sans la braquer ? Je repense à mes enfants quittant la maison ce matin, et je reprends mon souffle difficilement après ce direct à l’estomac : « Ecoute, Cécile, je ne vais pas te mentir, je n’y arrive pas. Pourtant, je t’assure que j’y mets toute mon énergie, mais ça ne décolle pas. Je suis épuisée, démoralisée… Je suis nulle ! », et là, chose qu’en théorie on ne devrait jamais faire au bureau, je me mets à pleurer. Je craque. Il fallait que ça sorte de toute façon et advienne que pourra.

Le Président, je m’en occupe !

Du coup, décontenancée, Cécile change directement de ton : « Attend Alice, calme toi. Ne te met pas dans cet état. On va prendre les choses autrement. Je ne mets pas en doute ta bonne volonté, ni ton implication, ni même tes compétences. Je pense que c’est surtout une question de méthode ». J’essaie d’arrêter de pleurer, je renifle, je me mouche. Elégant devant son chef ! Cécile poursuit « Ce que je te propose, c’est que tu stoppes tes actions en cours et que tu prennes le temps de revoir tes méthodes et tes outils de travail. Qu’est-ce que tu en penses ? ». Je renifle encore, avant de lâcher un timide « et le Président ? ». « Ne t’inquiète pas pour le Président, je m’en occupe. Je vais lui expliquer qu’il faut qu’on revoie nos process sur le BtoB et que ça va prendre un peu de temps ». Elle marque une pause, avant de poursuivre « Allez, Alice, on ne se laisse pas abattre. Tiens, prends ton après-midi pour te reposer. Et demain matin, tu repars sur de nouvelles bases, OK ? ». OK. Je rentre chez moi. Je fais la sieste, jusqu’au retour des enfants de l’école. Je les embrasse. Ils résistent. Demain sera un autre jour …

Comment Alice va procéder pour revoir ses méthodes de travail ?

Alice Marketeuse B2B | Episode 5

Episode 5

Comme me l’a conseillé Cécile, ma directrice marketing, j’ai stoppé net toutes mes actions de prospection. Ça fait trop du bien ! À moi, mais également à mes prospects ! Je pense qu’ils sont aussi soulagés que je peux l’être… Du coup, voilà plusieurs jours que je suis à fond dans la documentation. J’ai consulté des dizaines et des dizaines de sites, de blogs, de présentations, de livres blancs, de vidéos, etc. Et il n’y a pas photo, je suis complètement à côté de la plaque !
A lire tous ces experts du marketing BtoB, mes méthodes sont dépassées, mes outils sont obsolètes, et moi-même, je suis has been. C’est bizarre, d’un côté, ça me déprime, quand je pense que, le nez collé au guidon, je suis restée empaquetée par les vieilles ficelles du métier, et de l’autre, ça me rassure, car il y a peut-être des solutions à mon problème ! Le marketing de masse, que j’ai toujours pratiqué, et vécu. Et je dois absolument revoir mes méthodes de travail.

De la rafale de mitraillette au tir de sniper

Pour résumer la situation, même si je sais que la comparaison n’est pas très heureuse, j’ai l’impression d’être partie à la guerre avec un bandeau sur les yeux et une mitraillette dans les bras. Avec pour stratégie de tirer des rafales tous azimuts. Alors qu’il aurait été plus efficace d’avoir un fusil de précision pour ne toucher que les cibles les plus importantes. Bon, ok, le commerce, ce n’est pas la guerre, et j’entends déjà les commentaires : « Tu te rends compte Alice, comparer la prospection à un tir de mitraillette ou de sniper, franchement ! Les prospects ne sont pas des ennemis à abattre, tu pourrais trouver une analogie moins anxiogène ! ». C’est vrai, sauf que j’en trouve pas ! Donc, je m’en contente, et je n’en parlerai à personne.

Des maux aux mots

Le blog de Sparklane, si vous ne le connaissez pas, je vous le conseille ! J’y ai trouvé une foule d’informations très utiles. D’abord, j’ai appris plein de nouveaux mots et découvert de nouveaux concepts, comme le SMarketing, l’hyper-personnalisation, le data-driven marketing, l’Account Based Marketing, etc. Et derrière les mots, peut-être des solutions aux maux de tête dont je souffre depuis que j’ai reçu mes objectifs pour 2016 !
J’ai l’impression de tenir le bon bout, reste à digérer tout ça pour espérer le mettre en pratique. J’ai donc décidé de rédiger un nouveau plan d’action à présenter à Cécile.

Y’a presque plus qu’à…

D’abord, il va falloir trouver des moyens pour rapprocher les fonctions ventes et marketing en interne. C’est le principe du SMarketing. Vous ne connaissez pas ? Hé les gars, faut se mettre à la page… Bon, je vous explique.
Le S, ça veut dire Sales (ou Ventes, si en plus vous ne parlez pas anglais !). L’objectif réside dans la mise en commun des données collectées par les commerciaux et le marketing lors des différentes interactions avec les clients, afin de mieux les connaître et cerner plus facilement leurs attentes. Il devient ainsi possible de segmenter plus finement les campagnes et d’adopter des messages ciblés sur leurs besoins. Bref d’hyper-personnaliser notre démarche. Bon, il faudra convaincre, Cyril, notre directeur commercial, de partager son pré carré avec moi. Lui, il est plutôt hyper-perso avec ses données, mais, c’est déjà un début et chaque chose en son temps !

Parler moins, mais parler mieux

Pour hyper-personnaliser, il va falloir faire des choix. Je ne vais pas pouvoir m’adresser aux milliers de clients et prospects que compte notre base simultanément, comme je l’ai toujours fait. C’est là qu’entre en jeu l’Account Based Marketing, ou marketing basé sur des comptes stratégiques. Vous ne connaissez pas non plus ? Vous exagérez !
Le principe est simple, plutôt que de s’échiner à vouloir parler à tout le monde, il vaut mieux repérer, parmi nos clients et prospects, ceux que nous souhaitons suivre en priorité, afin de leur concocter un programme personnalisé. Ensuite, et ça va pas être simple, nous allons devoir trouver des données récentes sur l’activité de ces comptes stratégiques pour contextualiser et orienter notre démarche commerciale.
Par exemple, s’ils viennent de déménager ou de recruter un nouveau directeur informatique, il y a de fortes chances de tomber au bon moment pour que certaines de nos solutions télécom les intéressent.
Bon, j’ai bien la méthodologie en tête. Reste à trouver les outils ! Mais avant ça, il va falloir d’abord trouver les arguments pour convaincre Cécile et Cyril de travailler ensemble. Une bagatelle…

Comment Alice va convaincre les directions marketing et ventes de travailler ensemble ?

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Episode 6

Ce n’est pas sans une certaine appréhension que j’ai demandé à Cécile, ma directrice marketing, d’organiser une réunion avec Cyril, le directeur commercial. Avec pour objectif de les convaincre de changer nos méthodes de travail (rien que ça !) et de modifier notre manière de générer des leads. Le rendez-vous est calé pour 10 h lundi matin. J’arrive tôt ce jour là, après avoir construit (et déconstruit et reconstruit à maintes reprises) le déroulé de ma présentation durant la semaine précédente et une bonne partie du week-end aussi.

Un café et une bonne blague de Cyril !

Lundi 9 h. Je croise Cyril à la machine à café. « Alors, Alice, on est déjà au mois de mars, et pour l’instant on peut pas dire que tu aies fait des merveilles pour nous générer des leads ! ». Et revoilà Cyril dans toute sa splendeur ! Tout content d’avoir réussi pour la 150e fois à mettre mon prénom et « merveilles » dans la même phrase. Comment peut-il encore croire que ça va faire rire quelqu’un d’autre que lui ? Surtout le matin avant le café. Où alors, il cherche juste à me déstabiliser. Bon, rapport hiérarchique oblige, je souris à sa bonne blague et je lui réponds : « On en parle à la réunion tout à l’heure ». Cyril prend l’air étonné : « La réunion ? Quelle réunion ? ». Devant, mon visage qui se décompose, il se reprend : « Je plaisante, je sais qu’on a une réunion à 10 h ». Il est en forme ce matin, Cyril…

L’homme qui tombe à pic…

9h30. Je reçois un appel. Un numéro que je ne connais pas. J’hésite à répondre 30 minutes avant la réunion. Bon allez, ça fera passer le temps et le stress.
– Allô ?
– Bonjour, vous êtes Alice Larchet ?
– Oui, c’est moi.
– Enchanté. Je suis Pierre Martin de la société Sparklane. Je vous appelle car vous avez téléchargé un de nos livres blancs et…
– Ah ben, vous tombez bien vous ! J’ai justement une réunion sur ce sujet avec ma directrice marketing et mon directeur commercial. Je dois leur présenter un plan d’action, dont une grande partie des propositions me sont venues suite à la consultation de votre blog.
– Ah, très bien. Je serais ravi de pouvoir venir vous présenter notre solution et vous faire une démonstration.
Ça me paraît effectivement une bonne idée. Nous convenons donc de nous rappeler une fois la réunion passée pour convenir d’un rendez-vous. Si j’ai réussi à convaincre Cécile et Cyril…

THE réunion où je dois assurer !

9h55. Je passe prendre Cécile dans son bureau pour aller à la réunion. On s’installe dans la salle et on attend Cyril. Quelques minutes plus tard, il arrive : « Désolé du retard, mais je n’ai pas vu de lapin blanc pour m’emmener jusqu’ici ! ». « Oh, t’es vraiment lourd, Cyril », ça c’est ce que j’ai envie de lui répondre. Mais je m’abstiens, et devinez quoi, je lui souris.
Bon, j’attaque ma présentation. Je commence par leur expliquer que notre base de prospection a vieilli, qu’elle n’est quasiment jamais mise à jour, qu’elle a déjà été sur-sollicitée, bref que j’ai l’impression qu’on l’a épuisée. Je poursuis en leur expliquant tout ce que j’ai appris lors de mes recherches , sur le besoin que le marketing et les ventes travaillent ensemble, sur le fait que l’on doit hyper-personnaliser notre démarche, sur la nécessité de se concentrer sur des prospects et clients à fort potentiel plutôt que de s’échiner à faire de la prospection de masse, etc.

On ne s’emballe pas, mais on y croit !

Cécile me pose régulièrement des questions pour approfondir un point ou un autre. Cyril, lui, ne dit un mot durant toute la réunion, mais il semble écouter attentivement. Finalement, il lâche : « Bon, en théorie tout ça à l’air de se tenir. Mais concrètement, on fait quoi ? ». Sans hésitation, je prends la balle au bond : « Justement, je suis en contact avec la société Sparklane qui propose une solution qui répond exactement à notre problématique. Je peux organiser un rendez-vous pour qu’ils viennent nous la présenter ». Cécile et Cyril se concertent rapidement. De toutes façons, ils n’ont le choix qu’entre ça ou rien : « Ok, tu nous organises une rencontre rapidement, parce que maintenant il faut qu’on avance vite ».

Yes !!!

Première partie de mission réussie ! J’ai l’impression d’avoir un poids en moins sur les épaules. Je sors de la salle et je rappelle illico le commercial de Sparklane. Je lui explique en détail la situation dans laquelle nous nous trouvons sur la prospection et le chemin qu’il nous reste à parcourir pour changer nos méthodes de travail. Il n’a pas l’air surpris, comme si je n’étais pas la première à lui dresser un tel tableau. Ça me rassure. Nous convenons d’un rendez-vous. Lui, il ne doit pas se douter que je l’attends comme le messie…

Comment Alice va convaincre les directions marketing et ventes de travailler ensemble ?

Sparklane

Episode 7

Bon, aujourd’hui doit être un grand jour. Comme prévu lors de la dernière réunion avec Cécile et Cyril, respectivement directrice marketing et directeur commercial de l’entreprise, j’ai organisé une rencontre avec Pierre Martin, le commercial de Sparklane. Il doit venir nous faire une démonstration de leur solution. Je suis à la fois contente et anxieuse. D’un côté, je me dis qu’on tient le bon bout, et de l’autre, je me dis que si mes boss ne sont pas convaincus, je ne suis pas au bout de mon chemin de croix. La réunion est fixée pour 15h. Dans la matinée, j’ai tout préparé dans la salle de réunion : le café, les bouteilles d’eau, etc. J’ai vérifié le matériel de projection, les câbles, etc. Je crois que tout est prêt.

Quel temps fera-t-il dans deux heures ?

14h45. Sophie à la réception me prévient que mon rendez-vous est arrivé. J’ai comme une boule au ventre. Dans deux heures environ, je saurai si mon horizon se dégage ou si le petit nuage noir, qui stagne au dessus de ma tête depuis le début de l’année, continue à se cramponner. Je respire un grand coup. Je préviens Cécile et Cyril, je prends mon dossier sous le bras et je me dirige d’un pas décidé vers mon destin, c’est-à-dire vers l’accueil. Là, je retrouve le commercial de Sparklane. Nous nous saluons, échangeons quelques banalités d’usage et je l’invite à me suivre en salle de réunion. Couloir. Ascenseur. Couloir. Et nous voilà dans la salle. Quelques minutes plus tard, Cécile et Cyril nous rejoignent. Salutations. Présentations. Banalités d’usage. Démarrage de la réunion.

De la Data comme s’il en pleuvait

– Notre solution met à votre disposition une base de données de 2 millions de sociétés et 2,2 millions de contacts. Cette base est mise à jour quotidiennement et enrichie avec de la Smart Data.
Devant nos yeux écarquillés, Pierre se rend compte de notre niveau de savoir sur le concept de Smart Data, à vrai dire proche de zéro, aussi il poursuit immédiatement :
– La Smart Data, ce sont tout un ensemble d’éléments collectés auprès de différentes sources d’informations, légales, presse, internet, liés aux évènements qui concernent une entreprise. Par exemple, un changement de dirigeant, le déménagement du siège social, une levée de fonds ou les résultats financiers. En fait, notre base est continuellement enrichie d’informations sélectionnées sur le web, à travers plus de 1500 sites d’information. Nous sommes également connectés à des sources complémentaires. Par exemple, sur le recrutement, nous pouvons connaître le nombre d’offres d’emploi en fonction des profils, cela permet de savoir quelles sont les entreprises qui recrutent et qui sont donc en croissance.

Cyril, notre « bad cop » à nous !

Cyril, qui a du se mettre en tête qu’il devait jouer le « bad cop », genre « à moi on me la raconte pas », interrompt la démonstration :
– Smart ou pas Smart, on va se perdre dans toutes ces données !
– Au contraire, vous allez pouvoir segmenter la base et définir précisément votre périmètre de marché, en fonction de différents critères comme la taille de l’entreprise, son chiffre d’affaires, son secteur d’activité, sa localisation ou son score financier. Et vous allez même pouvoir effectuer un hyper-ciblage pour déterminer vos cibles prioritaires, grâce à plus de 30 critères qui recouvrent les types de marchés adressés (BtoB/BtoC), les indicateurs de croissance et de performance, l’activité internationale, etc. Vous pouvez aussi affiner votre ciblage en utilisant des mots-clés, par exemple des noms de produits, de technologies…
Cyril n’en démord pas :
– Ok, mais concrètement à quoi me servent toutes ces données ?
– Cela va permettre de savoir qui appeler, quand l’appeler et pourquoi l’appeler ! Lorsque des événements significatifs sont repérés sur vos cibles, on parle ici de signaux d’affaires, les commerciaux vont pouvoir réagir en temps réel en contextualisant leur approche. Cela leur permet de concentrer leurs efforts, par exemple, sur 30 comptes pertinents par mois plutôt que faire du phoning sur 200 comptes pas vraiment qualifiés. Ils vont directement à l’essentiel, sur des opportunités qui peuvent signer de belles affaires. Ils gagnent du temps. Et donc de l’argent. Pour l’entreprise, et pour eux.

Là, il a fait mouche ! Cyril hoche de la tête. Durant la suite de la réunion, sous le feu de nos questions, Pierre explique en long et en large tous les intérêts de la solution, de l’interfaçage avec les outils de CRM, ou de Marketing Automation, à la capacité de la solution à suggérer des prospects similaires, en passant par les différents bénéfices que peuvent en tirer les services marketing et ventes.

Le changement, c’est maintenant !

Au fil de l’avancée de la réunion, j’ai l’impression que Cécile et Cyril ont la même impression que moi. La solution proposée par Sparklane semble correspondre à notre besoin. En tout cas, elle nous ferait faire un grand pas et nous permettrait de modifier radicalement nos méthodes de travail. Comme nous sommes loin d’avoir l’embarras du choix, nous décidons à l’unanimité de l’adopter…

Alice va-t-elle enfin obtenir des résultats satisfaisants ?

Sparklane

 

Episode 8

Imaginez. Après avoir marché des jours dans un désert chaud et aride, avec pour seule amie une gourde vide, vous êtes assoiffé. Et puis, au détour d’une dune, qui ressemble aux centaines de dunes que vous avez déjà franchies, vous tombez sur une oasis. Au début, vous croyez qu’il ne s’agit que d’un mirage, que d’une illusion de plus. Alors, vous vous approchez, vous ne pouvez pas retenir le sentiment d’espoir qui vous envahit, même si la crainte d’être déçu vous empêche encore d’exulter. Vous avancez, à petits pas, et puis, à un moment précis, vous sentez l’eau toucher vos orteils, puis vos chevilles et là, vous plongez sans retenue pour vous désaltérer et vous rafraîchir. Voilà, à peu près, le sentiment que j’éprouve depuis ce matin. Je patauge avec joie dans la solution Sparklane fraîchement installée sur mon PC. J’ai envie de tout essayer. Je segmente, je cible, j’hyper-personnalise, bref, je m’éclate.

Le goût du prospect hyper-ciblé

Une fois la phase d’euphorie passée, je décide d’organiser ma première campagne hyper-personnalisée. Je vais tenter de pousser notre nouvelle offre télécom dédiée aux PME. Je sélectionne les Directions générales et les DSI des entreprises de 50 à 500 salariés. J’obtiens environ 33 000 contacts. Parmi ceux-ci, environ 10 % apparaissent avec des informations dénotant qu’elles sont dans une phase de croissance. Elles ont, en effet, récemment lancé des produits ou des services, signé des partenariats, gagné de nouveaux clients, etc. Me voilà donc, en quelques clics, à la tête de 3000 contacts qualifiés, avec de fortes chances pour qu’ils soient en phase d’écoute pour acquérir de nouvelles solutions pour accompagner leur développement. 3000 contacts hyper-ciblés, à jour et qualifiés, je ne me rappelais plus du goût que cela avait… Je vous le recommande. C’est bon !

Mon premier emailing hyper-personnalisé

Une fois remise de mes émotions, je me mets à la conception d’un emailing personnalisé. Pour être encore plus pertinente, je scinde mes 3000 prospects en quatre grandes zones géographiques, ce qui me permettra de mettre nos antennes régionales en avant pour jouer la proximité. J’élabore quelques messages-clés sur l’intérêt de notre nouvelle offre dans le cadre du développement de leur entreprise. Je mets tout cela en forme, j’insère un call to action pour télécharger une infographie que nous avons réalisée, je soigne l’objet du mail. Ce n’est pas sans une appréhension certaine que je m’apprête à envoyer mon premier emailing hyper-personnalisé. Parce que si la différence de résultat avec mes emailing de masse n’est pas notable, je sais que tout le monde va me tomber dessus. Cécile ma directrice marketing et Cyril notre directeur commercial. Je leur ai présenté la solution Sparklane, donc c’est à moi d’assumer. Bon, tant que le malheur n’est pas là, pas besoin de stresser par anticipation. Je reste positive.

24 heures chrono !

En fin de matinée, j’envoie donc l’emailing et je me fais une promesse : je ne regarderai pas les résultats avant 24 h. Sinon, je me connais, je vais passer mon temps à aller checker le taux d’ouverture, le taux de clic, le nombre de téléchargements, etc. de la campagne. Comme j’ai pas mal de sujets qui se sont accumulés ces dernières semaines (on ne peut pas être sur tous les fronts !), j’en profite pour rattraper un peu mon retard. Quelquefois, la tentation est forte d’aller jeter un œil sur les statistiques. Mais je prends sur moi et je résiste. Les heures passent. 24 heures.

Mon nouveau jouet fonctionne !

Le lendemain matin, je n’ai plus que quelques heures à attendre. Ça me rappelle le sentiment que j’avais quand j’étais étudiante et que j’attendais les résultats de mes examens. Confiante, mais sans plus… A midi pile, n’y tenant plus, je me rue sur le tableau de bord de ma solution de Marketing Automation. Et sous mes yeux ébahis, je découvre des résultats qui dépassent mes espérances les plus folles. Avec un taux d’ouverture de 27%, un taux de clics de 4,5% et déjà 75 téléchargements de l’infographie, je reste scotchée quelques secondes à mon siège. En ciblant 3000 contacts, j’ai plus de volume de téléchargements que lorsque j’en ciblais des dizaines de milliers ! Il ne reste qu’à transmettre ces prospects chauds aux commerciaux pour aller au bout de la démarche et voir si les taux de transformation suivent la même tendance. Mais avant ça, je file au restaurant d’entreprise, deux étages plus bas, où je retrouve Cécile et Cyril à la même table. Euphorique, je leur annonce :
– J’ai de super résultats sur ma première campagne en utilisant l’hyper-ciblage de la solution Sparklane.
Cécile et Cyril me regardent, un peu interloqués par mon irruption. Finalement, Cyril sourit et lance, suffisamment fort pour que tout le restaurant en profite :
– Choucroute pour tout le monde !

Alice va-t-elle permettre aux commerciaux d’améliorer leur taux de conversion ?

Sparklane

 

Episode 9

Depuis quelques jours, en fait depuis mes premiers résultats avec mes campagnes hyper-ciblées, le petit nuage noir qui était fixé au dessus de ma tête s’est transformé en petit nuage blanc sur lequel j’évolue désormais. C’est agréable. Cela faisait longtemps que je n’avais pas ressenti la douce sensation de flotter au dessus des ennuis et de faire mon métier efficacement. Et du coup, mes relations avec le service commercial ont radicalement changé. Ils ne me voient plus comme occupant un poste inutile (bon j’exagère un peu !), mais comme un maillon indispensable à leur performance (là par contre, ce n’est pas exagéré). On travaille donc beaucoup plus étroitement ensemble, on échange régulièrement sur leurs besoins, ce qui me permet de cibler mes actions marketing sur les comptes pertinents qui représentent un réel potentiel de ventes. C’est bizarre, mais quand j’écris ces mots, j’ai l’impression de rédiger un manuel de marketing à l’eau de rose, que les directeurs marketing achèteraient en cachette dans une gare ou un aéroport avant un voyage. Et pourtant, tout cela n’est pas un roman, mais bien une autobiographie.

Une affaire qui roule !

Nous sommes désormais entré en vitesse de croisière. La solution Sparklane est interfacée avec notre outil de Marketing Automation. Cela me permet de gagner un temps fou pour mettre en place mes campagnes, en m’évitant d’importer manuellement toutes les données. En plus, pas de risque de faire des erreurs lors de l’import et, cerise sur le gâteau, les données sont toujours fraiches puisque la base de contact est actualisée en temps réel. En fonction des opérations à mener, emailing, invitation à un événement, etc., je fais ma sélection de cibles, j’exporte ma liste vers l’outil de Marketing Automation et j’attends les (bons) résultats. Les leads sont ensuite poussé dans le CRM et c’est aux commerciaux de faire leur boulot. C’est assez simple, finalement, de rapprocher les ventes et le marketing !

Le Président est content

D’ailleurs, en parlant de rapprochement des ventes et du marketing, tout à l’heure, Cyril, le directeur commercial, est venu me voir dans mon bureau :

— Tu sais que j’ai parlé de tes résultats au Président ?
— Ah !
— Je lui ai dit que tu avais mis en place une solution qui a changé la façon de travailler du service commercial et qui nous permet d’augmenter les ventes et d’accélérer le cycle d’achat. Il a été très impressionné et m’a chargé de te féliciter.
— Merci, c’est gentil.

Après ces périodes de vache maigre, je me délecte de ses paroles, en prenant garde de ne pas trop le montrer. Cyril poursuit :

— Par contre…
Aïe ! C’était trop beau pour être vrai, qu’est-ce qu’il va me dire…
— Vu qu’on est au mois de mai, ça va être très dur d’atteindre tes objectifs sur ce semestre. Tu te rappelles les 20 000 leads ?
Ah, non, tiens j’avais complètement oublié. Evidemment, ça fait 5 mois que j’y pense tous les jours. Ça, c’est ce que j’ai envie de lui dire, mais je me contente d’un :
— Oui, je sais.
— Et bien, vu les efforts que tu as fait pour te remettre en question, revoir tes méthodes de travail et apporter du liant dans la relation entre le marketing et les ventes, on oublie cet objectif pour le premier semestre.
— Ah, parfait. Mais, tu sais, je vais donner le maximum pour faire du mieux possible d’ici la fin du mois de juin.
— Je n’en doute pas. Du coup, on va surement être obligé d’augmenter les objectifs pour le second semestre pour rattraper ce retard !
Je sens au ton de sa voix et son sourire en coin, qu’il attend une réaction de ma part. Mais cette annonce, qui m’aurait terrifié il y a quelques semaines, me donne juste envie de lui répondre:
— Même pas peur ! Et tu sais quoi ?

Cyril semble un peu surpris par ma réponse. C’est le moment de porter l’estocade :

— Depuis le temps que tu en rêves, au second semestre, Alice va faire des merveilles !

Alice va-t-elle permettre aux commerciaux d’améliorer leur taux de conversion ?

Sparklane

 

 

Episode 10

J’ai une révélation à vous faire ! Vous l’avez sans doute compris, si vous avez suivi l’intégralité de mon aventure au pays des Big Data, je ne suis pas tout à fait celle que je dis être… En effet, si l’histoire merveilleuse d’Alice que je vous ai racontée au fil des semaines est, selon l’expression consacrée, inspirée de faits réels, je ne suis moi-même pas vraiment réelle. En fait, on peut dire que je suis une responsable marketing BtoB de synthèse. Je suis une sorte d’avatar de l’ensemble des clients de la solution Sparklane for Marketing.

Pour écrire mon aventure, je n’ai fait que me mettre à leur place. Cela m’a permis de rencontrer les mêmes problématiques de départ qu’eux, à savoir une connaissance partielle des clients et prospects et une vraie difficulté à faire travailler le marketing et les ventes dans une même optique. Je me suis ensuite, comme eux, confrontée aux limites du marketing de masse et au besoin d’adopter une approche plus ciblée. J’ai, par la suite, moi aussi goûté au plaisir d’accéder à des données de première fraicheur et de voir décoller le nombre de leads grâce à l’hyperciblage. Enfin, j’ai réussi, toujours comme eux, à améliorer significativement le ROI des campagnes menées à partir des données et informations fournies par Sparklane. Bref, j’ai tout inventé et dans le même temps, je n’ai rien inventé !

Pour vous convaincre que tout ce que je vous ai raconté, au fil de mon aventure, n’est pas que le fruit de mon imagination, je vous invite à consulter des témoignages bien réels pour découvrir :

– comment Charlotte Nizieux, Directrice marketing Europe du sud de Dynatrace, a pu « à travers un ciblage plus fin de notre marché générer davantage de leads et mieux qualifiés »

– comment Sparklane a permis à Fabien Gautier, Directeur Marketing & Business Development de Equinix « d’hypercibler son marché et donc de constater une nette amélioration des retours sur le funnel commercial avec une augmentation de 30% des leads traités par les commerciaux ».

– Ou encore comment une base bien qualifiée a eu pour effet selon Nicolas Weinachter, Responsable données & ciblage de Bouygues Telecom « d’augmenter significativement le ROI de nos campagnes ».

Eux, ils n’inventent rien ! Enfin, si, ils ont tout de même réussi à inventer une nouvelle façon de faire leur métier. Et vous, ça vous tente ? Vous verrez, c’est merveilleux…

FIN

Le journal de bord d’Alice au pays des Big Data a été conçu et rédigé par l’agence Coconotek en collaboration avec Sparklane.

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