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20 juin 2016
Dans un précédent article intitulé « Email et Spam : 11 choses à ne surtout pas faire », nous parlions des méthodes et actions à éviter pour ne pas être catalogué « spammeur » par les filtres anti-spams. Aujourd’hui, nous abordons le sujet sous un autre angle, en présentant des bonnes pratiques essentielles pour se sortir des griffes de ces filtres de plus en plus resserrés.
Même si vous avez construit votre base de données d’emails sur le principe de l’opt-in, vous courrez tout de même le risque d’être étiqueté « spammer » si vous ne faites pas régulièrement un toilettage de vos contacts. Pourquoi ?
Parce que les fournisseurs d’accès internet prennent en compte le nombre de vos contacts actifs, et non le nombre total de vos contacts dans vos envois. Les adresses obsolètes se transforment en pièges à spam. Donc soyez vigilants car cela peut rapidement poser des problèmes à votre taux de délivrabilité… Attention aux hard bounces ! Si vous avez régulièrement des taux de hard bounces supérieurs à 5%, alors les fournisseurs d’accès internet vont vous cataloguer comme un spammer. Le résultat sera qu’il vous sera bien plus difficile de faire parvenir vos emails dans la boîte de réception de vos destinataires. Votre réputation se dégradera rapidement, menant à des difficultés encore plus grandes, et ainsi de suite.
Agissez en amont et nettoyez régulièrement votre base pour éviter l’engrenage infernal. En gardant votre liste de diffusion à jour et propre, vous diminuerez considérablement le risque que vos cibles vous signalent comme spam. Si vous ne souhaitez pas le faire vous-même, externalisez. Des prestataires et des éditeurs de bases de données comme Sparklane proposent ce type de services et vous assurent ainsi une tranquillité d’esprit sur le sujet.
On parle de « Graymail » ou « d’email gris » quand des personnes dans votre liste de diffusion sont techniquement opt-in, à savoir qu’elles ont donné leur accord pour recevoir vos messages, mais qu’elles n’ont pas vraiment envie de lire vos emails. La conséquence est qu’elles deviennent de moins en moins actives vis-à-vis de vos envois, voire totalement indifférentes. Cela impacte votre délivrabilité générale. Alertés par de faibles taux d’engagement, les fournisseurs d’accès et les clients emails risquent d’envoyer directement vos emails dans le courrier indésirable de vos destinataires. Votre email sera donc envoyé, et même, peut-être, considéré comme délivré, mais pas nécessairement lu.
Pour éviter ce piège, pensez à tracer les contacts de votre base qui réagissent peu ou pas à vos emailings. Elaborez des campagnes de réengagement spécifiques pour eux. Par exemple, vous pouvez créer un scénario où un email se déclenchera automatiquement suite à un délai fixé depuis la date de la dernière visite sur votre site web, le dernier clic sur un email, ou le dernier formulaire rempli par le contact. Cet email peut être une promotion sur votre produit ou service, un questionnaire sur le type de contenus qu’il souhaiterait recevoir de vous, bref quelque chose qui éveille son attention et l’invite à nouveau à interagir avec vos messages.
Utilisez des bases de contact en double opt-in. Même si ce n’est pas obligatoire en B2B, c’est toujours mieux. Assurez-vous en auprès de votre fournisseur de données. Si vous opérez sur votre propre base, n’oubliez pas que le double opt-in signifie qu’une personne, après s’être inscrite à votre liste de diffusion, doit recevoir de votre part un email de votre part avec un lien de confirmation qu’elle est bien d’accord pour recevoir vos messages. En utilisant une base de contacts certifiée double opt-in, votre liste de diffusion sera bien mieux qualifiée et vos contacts plus à même d’interagir avec vos emails.
Les filtres anti-spam n’ont jamais été aussi agressifs qu’aujourd’hui. A tel point qu’il arrive souvent que des emails envoyés à des personnes réellement intéressées, et souhaitant les lire, finissent tout de même dans leur courrier indésirable… Mais les filtres anti-spam autorisent tout destinataire à créer une liste blanche des adresses dont il souhaite recevoir à coup sûr les messages. C’est pourquoi une bonne méthode est de proposer à vos destinataires de vous inclure dans leur carnet d’adresse. Ainsi les filtres anti-spam ne vous bloqueront pas.
Mettre un lien de désinscription dans votre email est nécessaire, car les personnes qui reçoivent vos emails doivent effectivement accepter de les recevoir. Dans le cas contraire, vous êtes en train de les spammer.
Mais savez-vous qu’il est illégal dans bien des pays, dont la France, de ne pas offrir une possibilité à votre destinataire de se désinscrire de votre liste de diffusion ? Oui, vous êtes au courant par ce que vous êtes un super marketeur, mais dites-vous bien que ce n’est pas le cas de tout le monde. Le lien de désinscription doit être facilement identifiable dans votre email.
En principe, ils sont positionnés dans le footer. Vous pouvez même lui proposer de choisir le type d’emails qu’il souhaite recevoir (une manière de le rattraper avant qu’il ne vous quitte) et ainsi se désinscrire uniquement d’un type d’email, ou d’effectivement se désinscrire de tous vos futurs envois. Le top est d’également d’indiquer votre adresse postale dans le footer. C’est une bonne pratique qui rassure le destinataire. Les vrais spammers ne le font jamais.
Si l’un de vos destinataires se désinscrit de vos emailings, vous devez le supprimer de votre base de contacts. C’est la loi. Un logiciel marketing connecté avec votre CRM vous permettra de le faire automatiquement. Si, toutefois, vous le faites manuellement, assurez-vous que cette action soit dans vos priorités. Soyez réactif face aux demandes de désinscription.
Les gens détestent les spam et peuvent hésiter à ouvrir un email dont ils ne connaissent pas l’envoyeur. Utilisez donc un nom d’envoi immédiatement reconnaissable, en indiquant clairement le nom de votre marque ou de votre entreprise. Le mieux est d’envoyer l’email au nom d’une vraie personne de votre entreprise. Par exemple : « Michel Durand, Sparklane ». Ce type de mail est plus performant qu’un simple « Sparklane ». Cela rend le contact plus humain et encourage le destinataire à ouvrir et cliquer dessus.
Les emails en format texte sont sans fioritures. C’est vrai qu’ils peuvent paraître un peu pauvres en termes de présentation. D’un autre côté l’HTML vous permet de réaliser de magnifiques messages, très visuels et attrayants. Proposez donc les deux possibilités d’affichage à votre destinataire. En faisant ainsi, vous indiquez non seulement aux fournisseurs d’accès que vous êtes sérieux, mais vous facilitez également la lecture de votre email pour votre destinataire. Et vérifiez bien avant l’envoi que votre version HTML est proprement codée. Car si ce n’est pas le cas, tant le fournisseur d’accès que votre contact auront tendance à vous considérer comme un spammer.
Mettez un lien (en principe en haut à droite de votre message) indiquant « voir la version en ligne » ou bien « lire cet email dans votre navigateur ». En effet, même si vous avez pris toutes les précautions nécessaires en matière de conception, un client email peut quand même, in fine, ne pas afficher votre email correctement. Mettre ce type de lien en évidence permettra à votre destinataire de pouvoir accéder au message, peu importe la qualité d’affichage par le client email.
Si vous envoyez un email en HTML avec de belles images, sachez que la plupart des clients email bloquent les images par défaut. Cela veut dire que quand votre destinataire ouvre votre email, les images ne s’affichent pas, à moins qu’il ne clique sur un bouton spécifique ou qu’il modifie leurs paramètres par défaut. En ajoutant des balises « alt » dans vos images, vous aider votre destinataire à savoir à quoi correspondent vos images, même s’il n’arrive pas à les afficher. Un problème d’affichage peut avoir un vrai impact négatif, notamment si votre call to action est lui-même une image. Sans balise « alt », le lecteur ne saura même pas à quoi correspond l’image manquante. Alors que si vous ajoutez un « découvrez notre nouvelle offre B2B », il comprendra et sera plus enclin à cliquer.
En effet, trop de texte dans un email, et c’est encore un signal d’alarme qui s’allume pour les filtres anti-spam. En outre, de manière générale, les emails courts sont plus appréciés et plus performants en termes d’engagement que des emails où il faut scroller à n’en plus finir pour arriver au bout. Tout le monde est pressé, et personne n’a plus de quelques secondes à accorder à la consultation d’un email dans une boîte de réception déjà surchargée.
Donc il faut faire court, clair et précis. Le mieux à faire est d’écrire un message comme si vous vous adressiez à la personne dans la vie réelle. C’est une méthode simple pour rester clair et concis.
Mais parfois, vous pouvez être obligé d’écrire un email plus long. Dans ce cas, aérez la présentation. Découpez votre texte en plusieurs paragraphes distincts et sautez des lignes entre les blocs. Visuellement, il sera ainsi plus digeste pour la personne qu’il l’ouvrira. Pensez aussi à bien le structurer avec une introduction claire, un milieu et une conclusion pour rendre la lecture plus facile.
Aujourd’hui, lorsqu’ils créent leurs emails, les marketeurs doivent prendre en compte une multiplicité de clients emails. Il leur faut également considérer les ouvertures d’email sur mobile, les dernières statistiques en la matière indiquent que désormais 53% des ouvertures d’email ont lieu sur un smartphone.
Il apparaît également que chaque client email affiche les emails différemment. Bien évidemment, tester vos emails sur chaque client email peut prendre beaucoup de temps. Le mieux est donc de tester surtout les clients emails les plus utilisés. Ainsi, selon une étude Litmus menée sur 1,06 milliard d’ouvertures d’emails, les cinq clients emails les plus utilisés sont l’application Mail sur iPhone (28% des utilisateurs), Gmail (16%), l’application Mail sur iPad (11%), l’application Mail sur Google Android (9%), et enfin Outlook (9%). La plupart des logiciels marketing vous permettent de créer un aperçu pour tester le rendu sur les principaux clients emails du marché. Donc ne vous privez pas de le faire.
La délivrabilité de vos emails dépend en grande partie de la réputation de votre adresse IP. Si vous envoyez vos campagnes à partir d’une adresse IP dégradée, vous pouvez être sûrs que vos emails auront les plus grandes difficultés à passer les barrières anti-spam. Des sites comme DNSstuff.com ou Spamhaus.org vous permettent de vérifier si l’adresse IP que vous utilisez est blacklistée ou non. Vérifiez-le plusieurs fois par an. En effet, la plupart des marketeurs ne sont même pas au courant de l’état de leur adresse IP. C’est un tort car cela peut être fort dommageable pour leurs campagnes.
En suivant ces quelques principes de base, vous devriez normalement éviter la plupart des filtres anti-spam.
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