5 septembre 2024
Comment améliorer votre performance commerciale ?
Vous souhaitez accroître vos ventes ? Améliorez vos résultats en optimisant votre performance commerciale. En tant que professionnel de la…
14 novembre 2016
La signature d’un contrat en B2B tient parfois à peu de choses, et de petits détails peuvent avoir de grosses conséquences… C’est pourquoi, j’ai rassemblé dans cet article 28 erreurs très courantes que je constate tous les jours dans la vente B2B, avec à chaque fois les actions correctives à mettre en place.
En effet, l’essentiel est de corriger ses erreurs, et d’adopter de bonnes pratiques.
Selon la position dans le cycle des ventes, l’attitude du commercial doit changer :
Ainsi, lors du premier rendez-vous, vous ne devez pas passer trop de temps à parler de votre produit, de votre entreprise… mais au contraire, vous concentrer sur l’écoute du client.
Ce n’est qu’ensuite, une fois que le client est en phase d’action, qu’il faut arrêter de poser des questions, et passer en mode « solution ».
L’expression « en faisant toujours la même chose, on obtient toujours les mêmes résultats », peut devenir mortelle dans la vente B2B… En effet de nombreux commerciaux n’analysent jamais la vraie raison de la perte d’une affaire : ils se contentent souvent d’un prétexte du client pour se débarrasser d’eux, mais qui ne révèle pas toute la vérité.
Voici quelques exemples de « fausses raisons » :
Il est donc essentiel d’aller au-delà de cette réponse de surface, afin de savoir quelles sont les véritables raisons pour lesquelles vous avez perdu une affaire, afin de corriger le tir (cf notre article sur le Sales Enablement, également sur ce blog).
Par exemple au-delà du prix facial, la raison d’un refus peut être un mode de financement, un manque dans la présentation de la valeur ajoutée apportée…
Une présentation prospect, c’est comme un entretien d’embauche : il y a toujours des questions sensibles, des chausses trappes… et donc il faut s’y préparer en avance.
Les plus classiques sont :
La réponse c’est l’USP (Unique Selling Proposition), c’est-à-dire en quoi vous êtes unique et différent de tous vos concurrents.
Votre USP doit répondre aux questions suivantes :
Il est essentiel de bien montrer que vous avez compris les challenges de votre prospect en notant des expressions, des exemples… que vous pourrez représenter à la fin dans la synthèse du besoin.
Même si 80% des dossiers et des problématiques sont toujours identiques d’un client à l’autre, un prospect pense toujours qu’il a des spécificités uniques.
« On n’a qu’une seule fois l’occasion de faire une première bonne impression… », dans la vente c’est encore plus vrai.
Vous devez, dès le départ, montrer que vous prenez le dossier au sérieux (et que vous ne venez pas en « touriste »), en ayant préparé une première analyse des besoins de l’entreprise, en préparant des questions, en anticipant des besoins… et en présentant des références, des conseils…
Ce n’est pas parce qu’il existe des outils modernes de communication (web conférence, téléphone, vidéo…), qu’il faut utiliser uniquement ces outils « impersonnels ».
Il faut au contraire mettre de l’humain dans les relations, et faire la différence via le relationnel. En effet en B2B on ne vend pas (encore) à une entreprise, mais aux hommes qui le composent… De plus, en envoyant un email, en laissant un message vocal… vous laissez au prospect le choix de vous recontacter, et donc vous lui donnez la main sur le cycle des ventes, au lieu de maîtriser la communication. Par exemple, il ne faut pas hésiter à venir à plusieurs lors des soutenances d’appels d’offres, afin de montrer l’implication de votre entreprise dans le projet.
Chaque client pense que son besoin est « unique », que sa situation est particulière… Et c’est normal, car pour les collaborateurs de l’entreprise, la résolution du problème est souvent importante, voire une « obligation de résultats » pour le chef de projet / l’acheteur.
Il faut donc le rassurer sur le fait que vous prenez bien en compte son cas, et cela passe aussi bien par le fond (l’expertise, les propositions, les questions…) que la forme (ce que vous présentez)…
Au niveau de la forme, il existe quelques astuces pour faire la différence :
La forme passe aussi par l’utilisation du jargon propre à l’entreprise.
Par exemple dans certaines entreprises, les prospects sont des « leads », dans d’autres ce sont des pistes ou encore des suspects….
En utilisant le bon vocabulaire dans vos présentations, dans vos propositions commerciales…. Vous allez prouver votre compréhension des besoins et des challenges de l’entreprise.
Avec la numérisation des documents et des échanges, les commerciaux ont tendance à ne plus rien laisser chez prospects… Or d’une part, il est important de laisser une trace de votre passage afin de rester présent dans l’esprit de vos prospects, mais aussi de jouer sur le principe de la réciprocité défini par Robert Cialdini (c’est-à-dire offrir quelque chose pour rendre l’autre redevable).
Il faut donc donner au minimum une plaquette de l’entreprise, mais c’est encore mieux d’offrir un livre blanc, un goodie ou un petit cadeau.
C’est le piège le plus courant dans lequel tombent les commerciaux : vouloir en montrer le plus possible selon le principe « qui peut le plus, peut le moins… ». Or, en montrer trop peut au contraire faire « peur au prospect », lui faire se poser de nouvelles questions… et au final lui faire reporter sa décision d’achat.
Pour éviter cela, il faut en priorité répondre aux besoins du prospect, et uniquement « donner de la perspective » en montrant les possibilités d’évolution et d’extension de la solution.
Retrouvez demain la deuxième partie de notre article sur les erreurs qui font échouer une vente et comment les éviter.
Besoin de booster votre efficacité commerciale et votre génération de leads ?
Sparklane vous permet :